Le métier de couvreur en quelques points

Vous avez toujours rêvé de travailler dans le domaine du bâtiment ? Vous aspirez à devenir un professionnel reconnu dans votre métier ? Quelles formations vous devrez suivre ? Quelles sont les qualités requises pour pouvoir évoluer dans ce métier ? Cet article vous donne quelques éclaircissements…

Qu’est-ce qu’un couvreur ?

Le couvreur est spécialisé dans la pose, la rénovation et l’entretien de revêtements sur différents types de toits. Il devra appliquer des procédés de levage, de manutention, de dégarnissage, d’étanchéification ou de fixation des membranes, etc.

Les débouchés possibles

Au Canada, l’industrie de la construction offre plusieurs opportunités d’emploi. Si vous exercez au sein d’une entreprise de BTP, vous serez amené à travailler pour des particuliers, des professionnels, voire des collectivités locales. Travailler pour son propre compte serait également une belle ascension, mais dans tous les cas, vous devrez passer plusieurs caps…

Quelles sont les formations/diplômes à passer ?

Voici une liste non exhaustive d’établissements québécois proposant des formations en couverture et en travaux généraux du bâtiment :

  • le Centre de formation professionnelle Le Chantier à Laval ;

  • l’École des métiers et occupations de l’industrie de la construction de Québec (ÉMOICQ) ;

  • l’École professionnelle de Châteauguay ;

Vous pourrez entre autres obtenir un Diplôme d’études professionnelles (D.E.P) en pose de revêtements de toiture après une formation à temps plein de 05 mois ou plus (voir conditions d’admission et calendrier des établissements cités ci-dessus).

La Commission de la construction du Québec (CCQ) délivre également un certificat de compétence-compagnon de couvreur. Par ailleurs, l’Ordre des Métiers de l’Otario propose un Certificat d’apprentissage et un Certificat de qualification.

Comment se professionnaliser ?

En premier lieu, au Québec, le domaine de la construction est régi par la Loi sur les relations de travail, la formation professionnelle et la gestion de la main-d’œuvre dans l’industrie de la construction (Loi R-20). La CCQ, chargée de son application, exige la détention d’une carte de compétence pour les apprentis-couvreurs. Une carte de compagnon sera attribuée lorsque ces derniers auront accumulés au minimum 2 000 heures de travail.

Deuzio, les autorités québecoises exigent deux types de licences de la Régie du bâtiment du Québec (RBQ) :

  • la licence d’entrepreneur pour « toute personne qui, pour autrui, exécute ou fait exécuter des travaux de construction » ;

  • la licence de constructeur-propriétaire pour « toute personne qui, pour son propre compte, exécute ou fait exécuter des travaux de construction ».

Enfin, plusieurs entreprises ont trouvé leurs comptes grâce à la RBQ. L’entreprise TOITURE RÉNOVATION TONY GOBEIL TRTG, par exemple, est une référence en travaux de couverture et de toiture à Saguenay-Lac-Saint-Jean, au Québec.

Bon à savoir

Pour développer votre réseau (clients, partenaires) et pour une meilleure visibilité de votre activité, il existe au Canada plusieurs associations et regroupement d’entrepreneurs dans le domaine de la construction :

  • Association de la construction du Québec (ACQ) ;

  • Association des maîtres couvreurs du Québec (AMCQ) ;

  • Conseil sectoriel canadien de la construction ;

Notez que les législations et les réglementations concernant le métier du bâtiment peuvent différer dans les Provinces du Canada. Renseignez-vous auprès des personnes compétentes près de chez vous.

Le métier du bâtiment ne cesse de s’accroître, notamment grâce à une demande de plus en plus élevée aussi bien de la part des employeurs que par les clients. Cependant, pour évoluer dans ce métier, pensez à effectuer les différentes formations qui s’ouvrent à vous. Rappelez-vous que le professionnalisme et la qualification sont des conditions sine qua non pour pouvoir perdurer dans le milieu. Renseignez-vous amplement et passez le cap !