Bâtir une maison implique avoir un terrain viabilisé. Si ce n’est pas le cas, vous avez l’obligation de planifier des travaux de viabilisation. Mais en quoi ça consiste exactement ? Quelles sont les démarches obligatoires à entreprendre ? Les détails dans cet article.
Qu’est ce que la viabilisation de terrain ?
C’est une étape inévitable de la construction. Cela se traduit par l’installation des raccordements aux réseaux d’eau potable, d’électricité, de gaz, d’assainissement et de téléphone. Les voies d’accès pour piétons, véhicules ou engins doivent également être aménagées. Si le terrain si situe dans une zone enclavée, vous devez demander aux riverains un servitude de passage. En fin de compte, un terrain n’est viabilisé que lorsqu’il est prêt à bâtir.
S’assurer de la constructibilité du terrain
Avant toute chose, il est primordial de vérifier si le terrain est constructible ou non. Dans ce cadre, vous devez vous assurer que les travaux envisagés sont bien respectueux des règles d’urbanisme de la commune où se trouve le terrain. Consultez le plan local d’urbanisme (PLU) pour savoir si celui-ci est en zone constructible. Ce document vous informera également sur la capacité du terrain à supporter les charges d’une construction et sur sa possible viabilisation. Demandez ensuite un certificat d’urbanisme pré-opérationnel nécessaire pour viabiliser un terrain.
S’occuper du raccordement à l’eau potable
La seconde étape des travaux de viabilisation consiste à demander le raccordement aux réseaux d’eau à la mairie. Une fois l’autorisation en poche, vous devez aussi envoyer une demande à la SAUR (Société d’Aménagement Urbain et Rural) qui se chargera de faire un diagnostic, d’examiner la faisabilité du projet et de calculer le devis. Cette étape peut durer jusqu’à un mois.
Raccorder le terrain aux réseaux d’électricité et de gaz
Autre étape de la viabilisation : amener l’électricité aux abords du terrain. Adressez-vous à la société Enedis qui prend en charge la gestion et l’aménagement de presque la totalité du réseau de distribution d’électricité dans l’Hexagone. Une attestation vous sera remise une fois que les travaux effectués ont été validés. Ensuite, vous pourrez engager le fournisseur de votre choix.
La procédure est similaire si vous envisagez un raccordement au réseau de gaz de ville. Au-delà de 30 mètres, les services GRDF (Gaz Réseau Distribution France) entrent en scène car il s’agit d’une extension de réseau. Accédez au site grdf.fr pour entamer les démarches. Sinon, vous avez aussi la possibilité d’avoir recours à une entreprise locale de distribution.
Raccorder du terrain au réseau d’assainissement collectif
La cinquième étape de la viabilisation de terrain consiste à raccorder celui-ci au réseau d’assainissement collectif ou au « tout-à-l’égout ». Il s’agit du dispositif destiné à la collecte, au stockage et à l’évacuation des eaux usées domestiques. Comme il s’agit de travaux sur la voie publique, la demande est à l’attention du service assainissement de la mairie qui prend en charge les opérations. Le regard de branchement sera installé en limite du terrain et vous effectuerez ensuite les travaux nécessaires pour votre propriété. Si vous recherchez une entreprise de VRD à Nice et ses environs, contactez MANGANE TP.
Raccorder le terrain au réseau téléphonique
Cette étape technique est généralement du ressort de la société Orange qui prend en main les travaux de branchement des câbles depuis le point de raccordement du réseau jusqu’au terrain. Deux types de raccordement sont possibles (en réseau ou aérien). Pour trouver la meilleure solution, consultez le gestionnaire de la voirie qui valide le projet. Vous devez vous munir de certains documents : un permis de construire, un plan de masse avec l’emplacement du projet par rapport au voisinage, un plan cadastral pour la localisation de la parcelle, etc.
Qu’en est-il du coût ?
A titre indicatif, il faut prévoir entre 5 000 et 15 000 euros pour viabiliser dans les règles un terrain. Les coûts dépendent de l’éloignement du terrain par rapport aux installations publiques et de la distance entre les abords de la propriété et le lieu d’implantation de la construction.