Dans un immeuble de copropriété, à l’instar des espaces privatifs, les parties communes doivent être nettoyées. Cela contribue à la sécurité sanitaire et à la bonne hygiène de vie des habitants. Après avoir décidé des modalités du nettoyage, le syndic devra se charger des démarches pour engager un prestataire. Découvrez dans cet article comment gérer le nettoyage des parties communes.
Le nettoyage des parties communes : de quoi s’agit-il ?
Les parties communes sont des espaces utilisables par tous les copropriétaires. A l’opposé des espaces privatifs, tout le monde a le droit d’y accéder et d’y réaliser ses envies. De ce fait, l’entretien de ces parties communes revient à tous les copropriétaires.
Le nettoyage des parties communes, c’est aussi bien les parties intérieures que les parties extérieures. De façon non-exhaustive, les parties communes extérieures sont :
- les façades ;
- la vitrerie extérieure ;
- les abords de l’immeuble ;
- le sol des parkings ;
- les espaces verts.
Il est possible d’adjoindre à cette liste l’entretien des espaces verts. Néanmoins, il est en général soumis à un contrat séparé confié à des professionnels du nettoyage.
Voici également une liste non-exhaustive des parties intérieures concernées.
- les couloirs et escaliers ;
- les sols ;
- les rampes des escaliers et des interrupteurs ;
- les ascenseurs : la rampe, le sol, le miroir ;
- les vitres ;
- les alentours des conteneurs d’ordures.
La fréquence de nettoyage des parties communes
La fréquence de nettoyage des parties communes varie en fonction de nombreux facteurs que sont :
- le nombre de colocataires ;
- le nombre et la dimension de baies vitrées ;
- le type de revêtements extérieurs ;
- la présence de commerces ou le nombre de déplacements enregistrés quotidiennement ;
- la surface des parties communes.
Toutefois, certains facteurs peuvent orienter la fréquence de nettoyage. Une grande copropriété, la présence de plusieurs baies vitrées sont des facteurs qui nécessiteront un long ménage quotidien. Tandis qu’une propriété modeste de 10 lots contenant peu de colocataires pourra se satisfaire d’un nettoyage hebdomadaire. De façon générale, il s’agira de trouver l’équilibre parfait entre les besoins de l’immeuble et le coût du service.
A qui confier le nettoyage des parties communes ?
En ce qui concerne la gestion du nettoyage des parties communes, de nombreuses options s’offrent à vous. Vous avez le choix entre le gardien de l’immeuble, un salarié extérieur, une entreprise spécialisée. Toutefois, ce choix devra tenir compte de la fréquence de nettoyage désirée et de la taille de la copropriété. En général, les petites copropriétés peuvent se passer d’acteurs externes pour le nettoyage. Pour cela, les copropriétaires devront se partager les tâches et surtout respecter la planification faite.
Pour les copropriétés de moins de 20 lots, ne requérant qu’un nettoyage hebdomadaire, vous pouvez engager un salarié externe. Vous pouvez également confier le nettoyage au gardien de l’immeuble s’il est sur place. Dans chacun de ces cas, ne négligez jamais l’importance d’un contrat de travail. Il doit contenir une liste complète des tâches à réaliser par le salarié.
En ce qui concerne les copropriétés de grande taille, il est préférable d’opter pour une entreprise spécialisée. Les tâches à réaliser sont souvent nombreuses et un nettoyage quotidien est souvent requis. Le choix de l’entreprise spécialisée vous offre la possibilité de bénéficier d’un service complet. L’entreprise se chargera d’acheter et de stocker les produits et l’équipement indispensable au nettoyage. Cela vous épargne également de nombreuses formalités. Dans le cas d’un salarié externe, ces formalités peuvent ressembler à la gestion des bulletins de salaire, des congés, etc. Ici, l’entreprise se chargera de vous faire parvenir une facture détaillée après une prestation de qualité.
Notez qu’il est également possible de rassembler le nettoyage de parties communes et l’entretien du jardin. Cela vous permet de traiter avec le même prestataire et parfois de profiter d’une réduction sur la facturation.