L’enrochement sert de fondation ou de protection à de nombreuses constructions. Sa réalisation nécessite des techniques et du savoir-faire. Pour mieux vous renseigner sur ce sujet, lisez ce qui suit !
Principe de l’enrochement
Il s’agit d’une technique d’aménagement extérieur en pente par les rochers. Le procédé consiste à assembler des blocs de pierre. Les travaux d’enrochement sont souvent effectués dans le but de :
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- consolider et protéger un ouvrage : il s’agit d’un enrochement de soutènement permettant de maintenir un remblai de terre. Tout risque d’éboulement, d’érosion, d’inondation ou de glissement de terrain est ainsi évité.
- réaliser un aménagement extérieur, notamment le jardin. Dans ce cas, l’enrochement peut se présenter sous la forme d’un muret.
- éviter les débordements et de stabiliser le lit d’une rivière grâce à la régulation de la vitesse de l’eau par le talus de roches ;
- structurer une route, une berge ou d’autres aménagements ;
- réaliser les fondations d’une construction : pour placer les blocs de pierres, il est indispensable de creuser une tranchée plus ou moins large.
Pour assurer le maintien de votre structure, les roches utilisées doivent être assez dures et solides. En général, le choix des matériaux se fait en fonction de l’utilisation de l’enrochement. Il est possible de se décider entre les blocs de pierre ou de roche, les dalles et le béton. Les plus plébiscités sont la rocaille en ardoise, le basalte, le granit gris, le schiste noir, les roches calcaires jaune ou blanc et les roches en grès rose.
Types d’enrochement
En général, il existe deux types d’enrochement :
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- l’enrochement paysager : ce type d’enrochement est souvent connu sous le nom de « muret de jardin ». Il est particulièrement destiné à des fins d’esthétique. Afin de créer un effet volumineux, il faut empiler des roches de taille et de forme différentes. L’aplomb et la stabilité de ces dernières sont assurés par un emboîtement anticipé. Celui-ci permet d’obtenir des parkings et des espaces de plantations.
- l’enrochement cyclopéen : il se présente sous la forme d’un petit muret, favorisant la rétention de terre sur un petit ou grand terrain. Il est surtout adapté dans les régions montagneuses ou soumises à des ruissellements. En outre, il est privilégié par les maîtres d’ouvrage afin de sécuriser des berges, un ouvrage à forte pente, une digue ou une chaussée.
Étapes de l’enrochement
Avant de procéder aux travaux d’enrochement, il est nécessaire de :
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- bien choisir son emplacement ;
- vérifier le terrain pour savoir s’il est assez solide pour supporter l’ensemble des fondements ;
- préparer le terrain pour pouvoir déterminer et délimiter la zone où seront placées les roches sélectionnées ;
- réaliser un talus de terre pour séparer la partie basse et la partie haute ;
- élaborer un canevas de position des rochers ;
- utiliser des matériaux inaltérables et résistants.
Si vous envisagez d’installer un enrochement décoratif, nivelez d’abord votre terrain. Puis, installez un lit de granulats et un feutre géotextile. Celui-ci permet d’éviter l’apparition de mauvaises herbes. Lors de la pose des roches, ancrez les premières rangées dans le sol. Posez ensuite des petites pierres entre les trous. Dans le cas d’un enrochement de soutènement, veillez à ce que vous disposiez du matériel nécessaire comme la mini pelle mécanique dotée d’un godet. Cette mise en œuvre est assez délicate et compliquée qu’il est important de contacter un terrassier.
Prix
Le coût d’un enrochement dépend de ces 4 paramètres :
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- le type d’enrochement choisi ;
- la main d’œuvre ;
- la composition de la structure enrochée ;
- la taille des pierres utilisées.
Il se calcule généralement au m². Il faut au moins prévoir entre 90 euros et 225 euros, mais le mieux est de demander un devis auprès de plusieurs entreprises de maçonnerie. Ensuite, comparez les prix afin de choisir l’artisan qui va réaliser vos travaux d’enrochement.
